Les mille et une mascottes du Japon

Les deux principales religions du Japon sont le bouddhisme et le shintoïsme. Importé de Chine au Japon durant le VIe siècle, le shintoïsme mélange éléments polythéistes et animistes, avec pour divinités les kamis, des esprits chiffrés à 8 millions. Soit une manière de dire une infinité en fait, tout comme les mascottes que l’on trouve partout et pour tout au Japon.

Si en dehors des frontières de l’archipel on connaît déjà Pikachu, Doraemon ou encore Astro Boy, ambassadeurs de la culture populaire nippone, chaque élément de la vie quotidienne au Japon semble avoir donné naissance à une mascotte. Il y a les mascottes commerciales bien entendu, comme l’Hokkaïdo blanc de la banque Softbank ou Mameshiba, hybride chien-haricot, mais c’est également via une adorable petite souris extraterrestre (parfois accompagnée de toute sa famille) qu’on reconnaîtra les affiches relatives à… la police.

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L’interdiction de fumer dans la rue (des espaces réservés aux fumeurs sont disséminés en ville, et l’on peut encore s’en griller une dans certains bars et restaurants) est notifiée par un petit fantôme à Tokyo. Les lignes de bus possèdent leur petit personnage, et on vous indiquera de veiller à la propreté de votre quartier via une crotte, en laisse, très explicite.

De quoi donner parfois des airs de Disneyland à la cité, comme quand par exemple, on découvre ce commissariat dans le quartier d’Adachi, à Tokyo.

Une grenouille qui doit impressionner les criminels.